‘’Simplicity is the ultimate sophistication.’’ Cette citation a immédiatement retenu notre attention lors de notre visite au musée et aux ateliers de la légendaire maison de maroquinerie de luxe Delvaux, profondément enracinée à Etterbeek. Mais ne vous y trompez pas : derrière cette simplicité se cache une complexité remarquable. Un fleuron de production de niveau mondial, au cœur de Bruxelles ? Ce n’est pas une évidence. C’est une réalité que nous, en tant que Parlement bruxellois, devons chérir et soutenir. La plus ancienne maison de maroquinerie de luxe au monde.
Deze tekst in het Nederlands lezen

Avec l’ensemble de la Commission bruxelloise des Affaires économiques et de l’Emploi, la députée bruxelloise Imane Belguenani a effectué une visite de travail à l’emblématique Maison Delvaux. Fondée en 1829 par Charles Delvaux, elle est devenue la plus ancienne maison de maroquinerie de luxe encore en activité dans le monde, ainsi que le plus ancien fournisseur breveté de la Cour en Belgique.
Ce qui a commencé autrefois au centre de Bruxelles vit aujourd’hui sur le site de l’Arsenal à Etterbeek. Dans des bâtiments élégants, autrefois quartier général militaire, l’artisanat belge y est perpétué chaque jour avec passion.
Entre patrimoine et rayonnement international
Notre guide, Anne Dubuisson (Head of Heritage), nous a plongés dans la riche histoire de Delvaux. Ce qui frappe ? Malgré sa croissance internationale – plus de 90 % du chiffre d’affaires est réalisé à l’étranger, Delvaux reste fidèle à ses racines.
La marque incarne une identité belge forte, avec des clins d’œil subtils à notre surréalisme, à notre histoire de la mode et à notre créativité non conventionnelle. Et l’esprit de famille ? Il est toujours bien vivant entre les murs de l’atelier.
Du talent – mais en quantité suffisante ?
Mais tout n’est pas rose. Maintenir une marque comme Delvaux à Bruxelles, cela fait face à un défi majeur : une grave pénurie de main-d’œuvre qualifiée.
La collaboration avec l’Institut Jeanne Toussaint des Arts et Métiers est un pas dans la bonne direction, mais les flux entrants restent limités. Delvaux doit de plus en plus chercher des talents à l’étranger. Et cela pose question.

Il est temps d’agir
Bruxelles regorge de talents, d’ambition et de créativité. Mais le lien entre l’enseignement et le marché du travail doit être renforcé. Open Vld, avec Imane Belguenani en première ligne, continue de plaider pour des formations mieux adaptées et des trajectoires d’apprentissage concrètes.
Si nous voulons que des marques comme Delvaux continuent à investir à Bruxelles, nous devons aussi oser investir dans les gens. Pas demain, aujourd’hui.
Car c’est simple : sans artisans, pas d’artisanat. Et sans artisanat, pas de Delvaux.
Klaasjan Creemers
